0. Résumé:
Esperilo est un "amas" de mots issus
de l'Esperanto et un programme
d'ordinateur.
Je dirais plutôt qu'Esperilo est un
système composé
(1) d'un amas
définissant SA langue et
(2) d'un robot
agissant aveuglément conformément à cet
amas.
Chaque ligne de l'amas se compose d'un encodage suivi du
caractère " : ".
Ce caractère " : "
est suivi d'un annotation (de bas de page) lisible aussi bien par un
robot que par un lecteur humain.
L'encodage ne peut être
compris que par des humains : les lexicographes (moi seul
actuellement) en s(er)ont responsables.
Le robot peut se conformer
à cet encodage (en le lisant, sans en comprendre le sens) pour
TRANSDUIRE servilement les texte écrits dans la langue
d'Esperilo SANS AUCUNE TRADUCTION puisque celle-ci a déjà
été effectuée dans chaque annotation de l'amas
par les lexicographes.
Le robot trans
Les
annotations suggèreront au lecteur une compréhension de
la pensée de l'auteur. Il en fera une transdéduction
sans en faire nécessairement ensuite une traduction.
Ce n'est qu'APRÈS cette transdéduction que le lecteur
pourra éventuellement se le dire en traduisant ce qu'il a
compris (bien ou mal).
Dans les versions 0, 1 et c
(c pour cadres) d'Esperilo, l'amas a commencé par être
une matrice de 1+6 colonnes : l'Esperila
Vortaro>
(http://esperilo.be/-vortari/vortaro.htm).
La première colonne contenait l'encodage des mots
espéranto. Les colonnes suivantes contenaient les infobulles
qui sont devenues ensuite les annotations de bas de page.
Depuis
la version2 (en cours, avec seulement une seule langue, le français),
la langue d'Esperilo se définit par le fichier framas.txt
dont la copie est accessible sur le net à l'adresse
(http://esperilo.be/version2/framas0.htm).
Le
fichier framas.txt
fut historiquement construit à partir du Waringhien
informatisé. Voir http://esperilo.be/publications/sat
Dans
la version3, d'autres langues s'ajouteront une à une.
D'abord
pour l'anglais, je construirai un fichier enamas.txt
qui sera issu du Butler informatisé accessible à
l'adresse (http://esperilo.be/butler.htm).
Remarque essentielle :
l'amas pour l'anglais enamas.txt
aura un format semblable à l'amas pour le français
framas.txt;
dans
chaque ligne de l'amas, tout ce qui précède le
caractère " : " dans le fichier enamas.txt
sera absolument identique à ce qu'on trouve maintenant à
gauche du caractère " : " dans le fichier
framas.txt.
De
plus, après le caractère " : " les
annotations anglaises devront être aussi compatibles que
possibles avec les annotations françaises.
Dans la version 1 d'Esperilo cette ambition est tout à fait
réalisée pour les 6 langues dans son Esperila
Vortaro cité plus haut.
0. 1. Son inventeur se nomme
Gilbert Lemaître.
0. 2. L'idée qui le guide dans
son travail méticuleux est de fournir à l'humanité
une langue auxiliaire commune qui
soit enfin véritablement unique pivot commun en
( l'Esperanto modifié,
non seulement informatiquement mais
aussi, plus en profondeur, par exemple par des modifications
étymologiques ).
Parmi ces modifications, notons les
centaines d'explicitations de racines antérieures (grecques,
latines, arabes etc...) que Zamenhof enprunta à d'autres
langues (telles quelles mais en en masquant l'éthymologie par
phonétisme). Par exemple, "fil" masque 4 racines, 3
préfixes et 2 suffixes, toutes aussi indétectables en
Espéranto, tant par l'humain que par le robot. Les voir dans
http://esperilo.be/version2/fil.htm.
Voir aussi http://esperilo.be/version2/etymolog.htm
et
http://esperilo.be/version2/du-de-l.htm
Dans cette dernière, voir par exemple qu'il existe un
second suffixe "anto"
venant du grec (άνθος:fleur) et qu'il
signifie bien autre chose que celui qu'on connaît dans
l'esperanto.
Notons
que certaines homographies de mots
(de sens différents), sont parfois non résolues. Voir
http://esperilo.be/version2/homgraph.htm
Certains
homographes de l'Espéranto sont quasi indétectables par
le contexte du fait que, par exemple, l'adjectif "aroganta"
est aussi le participe passé du verbe "arogi".
Voir
http://esperilo.be/version2/arog.htm
D'autres
homographies sont parfaitement résolues comme celle de la
racine (kilᴼo:quille) et du double préfixe kilo- (voir
http://esperilo.be/version2/kilo.htm).
Certaines
résolutions d'homographies reposent sur l'accent-pirlot, par
exemple dans le mot "alfà"
(en 02206, le trouver par ordre alphabétique dans
http://esperilo.be/version2/accentpi.htm)
Dans
le PIV p.70, on trouve ( alfa.
La unua grafemo de la greka alfabeto) et aussi ( alf/o
? Sp. de stipo )
En Espéranto, le mot "alfa"
désigne donc bien
soit la première
lettre grecque α qui dans l'amas d'Esperilo a pour encodage
(alfà)
soit l'adjectif signifiant :
relatif à la plante herbacée (nommée en français
: alfa, spart ou sparte)
Dans l'amas d'Esperilo, cet adjectif a
pour encodage (alfᴼa) car le substantif désignant la
plante a pour encodage (alfᴼo).
Attention
: l'accent-pirlot a la même
forme qu'un "accent grave" mais ce n'est un marquage
informatique qui n'a rien à voir avec l'accent tonique et qui
ne modifie aucunement la prononciation.
Enfin notons d'autres
distinctions plus subtiles (quasi grammaticales).
Par exemple, le
morphème "plej" est considéré, dans
l'amas, selon son usage comme une préposition, un morphème
ou un préfixe. Voir
http://esperilo.be/version2/memesens.htm
Ce triple usage se retrouve bien sûr dans le
PIV p.886 :
I-
Partikulo ...
II-
Samsignifa kombinebla morfemo ...
III-
Pref. kun la sama signifo ...
Aux dernières nouvelles,
les Espérantistes se disputaient encore entre eux sans pouvoir
décider comment découper le mot "pigrulo".
Voir http://esperilo.be/version2/pigrulo.htm
Mon
tout nouveau concept de "inapte" (que j'avais d'abord
dénommé "inepte") empêche le robot
d'Esperilo de choisir une combinaison dérivée insensée
et donc interdite:
Voir http://esperilo.be/version2/ineptes.htm
et surtout
http://esperilo.be/version2/inaptes.htm
Yves,
si c'est possible sur un grand écran à partir d'un PC
sous Windows dans la salle de conférence de Bruxelles, je
pourrais y projeter certaines des pages internet (en bleu souligné
ci-dessus) à ta demande, pendant que tu parles.
C'est dans cet esprit que je
les ai soigneusement présentées ci-dessus.
0. 3. Ce
pivot Esperilo
permet à chaque auteur d'un texte, livre, pièce de
théâtre, article de journal, etc. de contrôler si
la traduction qu'un traducteur en a faite est correcte
et permet à chaque lecteur d'un texte, livre etc. de
comprendre la pensée exacte de l'auteur.
0.
4. Ceci se base sur une vérité très simplement
admise par tous: "Une pensée
peut être exprimée dans n'importe quelle langue, et
inversement une langue peut exprimer n'importe quelle pensée".
C'est l'unique axiome sur lequel repose
le système Esperilo. Les tests à venir confirmeront
vraisemblablement qu'il est suffisant pour soutenir théoriquement
tout le système.
1.
Comment?
1. 1. l'auteur
demande à un espérantiste de traduire son texte en
Esperanto-modifié?? pourquoi pas
en simple Esperanto?? (ou il l'écrit
lui-même directement en Esperanto)
Ma réponse est : "parce que
l'Espéranto n'est pas simple à traduire de manière
cohérente dans un grand nombre d'autres langues à la
fois".
Voir mon étude concernant par exemple le
mot Esperanto "kvino":
http://esperilo.be/version2/kvino/kvino.htm
La
traduction du mot "kvino" dans les dictionnaires de
l'Esperanto vers les autres langues est tout sauf simple!
J'ai
consulté 113 dictionnaires différents. Ils comportent
plusieurs (au moins 3) traductions différentes du mot kvino
(ou des combinaisons différentes des trois).
Ma conclusion
est qu'on y trouve une disparité insurmontable. Pour le mot
"kvino", l'Espéranto ne se traduit pas de la même
manière dans toutes ces langues : impossible donc de définir
des annotations compatibles entre elles/
L'Espéranto n'est
ni simple ni unique. Il ne peut être pris tel quel comme langue
auxiliaire commune puisque pour les différentes langues dans
lesquelles l'Espéranto est traduit, les linguistes ne sont pas
d'accord entre eux. Et ne le seront jamais... C'est trop tard. Je ne
vois pas comment remettre toutes ces pendules à l'heure
autrement qu'en créanr un nouvel amas unique.
Les
informaticiens l'ont fait parfaitement et restent perpétuellement
d'accord entre eux sur chacuns des 65535 caractères du code
UTF8.
Esperilo utilisera ce code sans en changer un seul!
Ton point 1.1 pourrait donc devenir :
1.
1. l'auteur exprime sa pensée (ou en provoque l'écriture)
dans un texte écrit dans la langue d'Esperilo, qui n'est rien
d'autre qu'un Espéranto-évolué.
1. 2. il contrôle que la
traduction en Esperanto modifié
est exactement le reflet de sa pensée grâce à
Esperilo: en cliquant sur chaque mot du texte en Espéranto-évolué,
Esperilo lui donne le ou les
sens précis dans sa langue (celle de l'auteur)
1. 3. il
corrige ou demande au traducteur de corriger le texte
Espéranto-évolué
jusqu'à ce qu'il soit correct
1.
4. le texte Espéranto-évolué
peut alors être non pas
"traduit dans"
mais "transduit vers" toutes
les langues du monde qui auront été
introduites dans le système Esperilo,
sans erreur grâce à fiabilité
absolue que l'informatisation du robot d'Esperilo.
Celui-ci ne peut trahir puisqu'il ne
traduit pas : il ne fait que copier, caractère par caractère,
ce que les lexicigraphes ont mis dans l'amas. Il ne fait aucune
erreur de transmission puisque l'internet résiste à
toute attaque, même atomique. Il résiste même au
gouvernement américain qui l'avait exigé aux
informaticiens inventé le protocole TCPIP, le protocole de
transmission de l'internet!
Cela
semble magique et pourtant, cela fonctionne!
Ce n'est pas du tout magique : c'est
organiquement très simple. En gros, sans traduire Esperilo NE
PEUT PAS trahir.
C'est vraiment le contraire du mythe de la tour
de Babel, organiquement, totalement et sans exception!
Les seules
erreurs possibles sont humaines :
soit dans
l'amas conçu par les lexicographes,
soit dans l'opération que je désigne par le néologisme
"transdéduction" du lecteur
ou sa compréhension des annotations (le lecteur
comprend mal)
ou dans
l'expression dans la traduction dans sa langue qui intervient quand
il se le dit (le lecteur traduit mal la pensée comprise).
S'il y a une erreur dans le système Esperilo, elle sera
plus probablement corrigée et dès qu'elle l'aura été,
elle le restera.
J'ose dire parfois qu'Esperilo
est "auto-correctif" et "auto-convergent". Ce qui
n'est pas strictement vrai
mais je pense
nettement qu'Esperilo s'en approche un tout petit peu plus que le
monde sans Esperilo.
Il a fallu travailler et il
faudra encore le faire!
Il y a du travail pour des générations
d'Espérantistes qui, convertis à Esperilo, assureraient
mieux que personne, l'élaboration, la maintenance, les
améliorations et la cohérence des amas d'Esperilo en y
mettant à jour les annotations dans toutes les langues du
monde. De ce fait l'Espéranto, qui est devenu une des langues
mondiales, restera inchangé et sera sauvé, de même
que toutes les langues minoritaires ou locales, et même les
patois comme le Wallon et le Brusseleer des Marolles... "Non,
peut-être?". Oui bien sûr : même le verlan
pourrait être ainsi sauvegardé!
L'Espéranto
n'est pas parvenu en un siècle à devenir la langue
auxiliaire commune de l'humanité
mais il pourrait être
la première langue mondiale à bénéficier
du projet Esperilo
et peut-être ainsi l'emporter
(finalement, bien qu'indirectement) contre l'anglais ou le
chinois... ou "Google translate"... ou que sais-je
encore?
Il faudra vraisemblablement environ 8 hommes-années
pour ajouter une nouvelle langue au système Esperilo.
Mais
l'Espéranto, inchangé, pourrait facilement y entrer en
bien moins qu'une année puisque le langue d'Esperilo est un
Espéranto-évolué (et évoluant).
Il
suffirait d'une petite équipe décidée.
2.
Comment Gilbert, tout seul,
a-t-il contribué à cet
outil?
2. 1. il est parti du
dictionnaire Waringhien informatisé Esperanto - Français
(qui est, avec l'autorisation de son
propriétaire SAT, maintenu
sur Internet et qui y
est amélioré par les remarques des internautes)
2.
2. il en a fait un "amas" de mots Esperanto découpés
par des signes informatiques simples qui permettent au programme
Esperilo de savoir quel sens donner. À chaque mot correspond
une ou plusieurs traductions françaises. Exemple:
le mot Esperanto "malsuprenkliniĝi"
se trouve non modifié
mais scindé
comme ceci: "mal¨suprᴱeᴱn¨klinᴵiĝᴵi"
et
après que le lecteur aura compris son sens par la transdéduction de chacunes de ses parties, ce mot, eventuellement,
est traduit
en "se pencher".
Autre exemple: le mot Esperanto "malfortika"
est modifié en "mal¨fortikᴬa"
et traduit en plusieurs sens: 1. "peu
solide, branlant" 2. "délabré
(։organisme)" 3. "débile,
malingre".
2. 3. il a
développé un programme d'ordinateur qui tourne sur un
simple navigateur (Firefox, Internet Explorer ...) et permet de
réaliser ce qui est expliqué plus haut au point 1. 2.
En fait je n'ai développé que
l'amas et le robot. Le robot re-crée des pages HTML en y
ajoutant des annotations.
Un navigateur lit simplement ces
pages re-crées. Elles sont lisibles par un grand nombre de
téléphones intelligents, smartphones, tablettes et
ordinateurs de toutes marques et de toutes puissances, des plus
petits aux plus grands. Le prototype actuel est compatible avec
suffisament de systèmes existants (Windows, IOS, Unix, Apple,
Androide, Samsung, Nokia, etc...) pour qu'on puisse penser que les
pages créées par Esperilo resteront lisibles sur tous
les dispositifs d'affichages futurs de l'informatique.
3. Que reste-t-il à
faire?
C'est toi le patron, mais je te recommande
de supprimer les trois points 3.x ci-dessous car il reste bien
plus à faire...
Note que le point 3.1 est déjà
évoqué dans le paragraple concernant la version 3 qui
précède ci-dessus ton point 0.1.
3. 1. ce que le couple
Waringhien - Lemaître a fait pour l'Esperanto - Français,
d'autres lexicographes le feront pour l'Esperanto - Anglais,
l'Esperanto - Espagnol, l'Esperanto - Allemand, et pour toutes les
langues du monde.
3. 2. développer une application qui
permettra, directement sur Internet, de taper (ou télédécharger)
le texte en Esperanto et de voir dans toutes les langues du monde le
sens précis de chaque mot (par "transdéduction").
3.
3. développer une application qui traduira ("transduira")
le texte en Esperanto dans toutes les langues.